J'ai ouvert ce site il y a dix-huit mois à peine. Un moyen pour partager des photos et des expériences de voyage avec mes amis, ma famille et aussi avec tous ceux que je ne connais pas, mais qui visitent néanmoins le site de façon régulière ou occasionnelle et que je remercie. Et je dois avouer que j'y ai pris goût ! Je ne vais pas arrêter, au contraire je souhaite densifier les billets publiés en nombre et en contenu. Et j'espère bien que vous me ferez l'amitié de continuer à me suivre.
Weebly s'est révélé facile à mettre en oeuvre et à utiliser et j'ai beaucoup apprécié de travailler avec cet outil de site web. Mais je touche maintenant à certaines limites et j'ai décidé de passer à Wordpress pour la souplesse qu'il procure malgré les efforts que je dois maintenant déployer pour le mettre en oeuvre. J'ai également acquis un nom de domaine ; le site change donc de nom, il devient tout simplement  http://dicidailleurs.com sans le "et" et sans ".weebly".

Je ne domine pas encore Wordpress qui est quand même beaucoup plus complexe à installer et à mettre en oeuvre que Weebly, alors, j'espère que vous serez indulgents au début sur les petites imperfections que vous ne manquerez pas de noter et que vous m'aiderez à améliorer le site au fil du temps. Tous les anciens posts ne sont pas encore réintégrés sur le nouveau site : je le fais petit à petit selon le temps dont je dispose. Il en est de même des galeries photos ; je profite du transfert pour introduire de nouvelles photos et supprimer d'anciennes.

Alors, à tout de suite ou à bientôt sur 
http://dicidailleurs.com

Vous y trouverez un nouveau billet sur Cracovie, le premier d'une série de 3 ou 4 billets tirés de notre dernier week-end à l'étranger dans cette belle ville polonaise.


Et bien sûr, j'attends toujours vos réactions avec impatience.
 
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Samarkand ...
Qui n'a rêvé un jour de cette ville magique de la route de la soie ?
Comme vous, j'en ai rêvé aussi. Puis j'ai voulu y aller. Voir les monuments magnifiques que nous laissent imaginer les trop rares reportages de télévision qui en parlent et comprendre pourquoi la ville a acquis une telle notoriété.
Que savons-nous de cette ville ? Où se trouve-t-elle ? Quels en sont les bâtisseurs ? Pourquoi son nom est-il arrivé jusqu'à nous ?
Nous n'en savons rien ou presque (je ne parle pas des plus érudits d'entre nous, ni de ceux qui se passionnent pour l'Asie Centrale).
Je dois avouer que notre projet de voyage en Ouzbékistan  est né de cette curiosité : découvrir Samarkand ! En préparant le voyage, cependant, j'ai vite compris que Samarkand n'était pas peut-être pas la seule ville digne d'intérêt en Ouzbékistan, et qu'elle partage la vedette avec Boukhara et Khiva, et aussi Tachkent dans une moindre mesure (voir les autres posts qui  parlent de ces villes).
Pour autant, Samarkand recèle de nombreux trésors architecturaux dont les quelques images de ce billet vous donnent, je l'espère, un aperçu.
Si la place du Régistan est bien connue avec ses trois madrasas d'Oulough Begh, de Chir Dor et de Tilla Kari, les autres lieux historiques de Samarkand, notamment le Gour Emir qui abrite le tombeau de Tamerlan, la Mosquée de Bibi Khanum, la pus grande d'Asie Centrale, l'immense sextant de l'observatoire d'Oulough Begh sur la colline d'Afrosyab et surtout la splendide nécropole de Shah I Zinda voulue par Tamerlan sont tout aussi magnifiques.

Vue du Gour Emir en arrière avec l'iwan qui ferme la cour d'accès.
Deux vues de la nécropole de Shah I Zinda, oeuvre voulue et dirigée par Tamerlan.
Porche de la mosquée Bibi Khanum
Madrasa de Tilla Kari, place du Registan.
Vraisemblablement fondée par les perses, Samarkand fut conquise par Alexandre le Grand au IVème siècle avant Jésus-Christ, puis par les arabes au début du VIIème siècle de notre ère. A la suite de quoi la ville devint musulmane. Entretemps, la ville-oasis avait prospéré au temps des sogdiens en raison de sa position idéale au carrefour des routes de la soie est-ouest  (de la Chine à la Méditerranée) et nord-sud (de la Sibérie au nord-ouest de l'Inde).
La ville fut entièrement détruite par la conquête de Gengis Khan en 1220 et c'est un descendant du grand Khan, Tamerlan, qui, au XIVème siècle, en fit la capitale de l'immense empire qu'il bâtit tout au long de sa vie à coups de conquêtes guerrières.
La politique de Tamerlan étant de ramener à Samarkand les meilleurs artisans et savants des nombreuses villes conquises, il put faire édifier les magnifiques monuments qu'il nous est donné d'admirer encore aujourd'hui. On comprend mieux aussi pourquoi Samarkand a connu un tel rayonnement culturel et artistique. Le descendance de Tamerlan, les Timourides, n'ont pas su conserver longtemps, ni l'empire bâti par leur ancêtre, ni la place première qu'occupait Samarkand et qu'elle perdit au profit de Boukhara sous la dynastie des Chaybanides.
A l'époque soviétique, après des siècles d'abandon, Samarkand a retrouvé temporairement son rôle de capitale de la République Socialiste Soviétique d'Ouzbékistan. Et c'est à Lénine que l'on doit l'initiative de la restauration des anciens monuments détériorés par le temps et les tremblements de terre. 
 
Récemment, avec quelques passionnés de mon club photo je me suis retrouvé sur les berges du Loup, un peu en amont du Pont du Loup sur la commune de Gourdon dans les Alpes Maritimes. Un terrain de jeu idéal pour les prises de vue en pose longue, dont je vous livre trois images dans ce post.
Pas besoin d'aller loin pour jouir d'une bien belle nature ! 
 
C'est ainsi que l'appellent les ouzbeks : l'or blanc.
Il s'agit du coton. Je devrais dire de la culture du coton puisque, pour l'essentiel, la production est exportée sans être transformée sur place en Ouzbékistan. Mais tout semble changer 
Des fleurs de coton on sépare les fibres à l'origine de tant de nos vêtements aujourd'hui, mais aussi, on le sait moins, les graines dont est extraite l'huile de coton. L'huile de coton est omniprésente dans la cuisine ouzbek qui ne connait pas les principales huiles que nous utilisons en France. 
Nous avons vu beaucoup de champs de coton, que ce soit dans la riche vallée de Ferghana ou dans la vallée de l'Amour Daria. Ne dit-on pas que le coton a été quasiment une mono-culture pendant les 70 ans de l'ère soviétique. Les soviétiques ont spécialisé le pays dans la production du coton et développé l'irrigation des champs de coton, indispensable dans un pays où la pluviométrie naturelle reste faible. Cela aurait contribué, au moins en partie, à l'assèchement de la mer d'Aral.
Octobre est un mois de récolte et, en Ouzbékistan, elle reste manuelle. Beaucoup de jeunes et de femmes dans les champs pour cueillir les fleurs de coton, comme en témoignent ces quelques images prises dans la vallée et Ferghana et dans la région de Boukhara.


Notre guide francophone, d'origine russe, a le même âge que nous (65 ans). Il nous racontait pendant le voyage que, lorsqu'il était élève puis étudiant, il participait chaque année à la récolte du coton comme ses condisciples. Eric Orsenna dans son livre Voyage aux pays du coton qui date de 2005 nous dit que cette pratique a perduré après l'indépendance. 
 
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C'est à Boukhara (Buxoro sur la carte) que nous avons trouvé l'hôtel  le plus charmant de notre voyage en Ouzbékistan. 12 chambres pas plus pour le Minzifa boutique Hôtel perdu dans les ruelles du vieux Boukhara et aménagé dans une ancienne demeure. Nous y sommes restés trois jours.
La ville, pourtant très touristique avec ses superbes monuments qu'elle donne à admirer, permet de s'immerger dans la vie d'une cité ouzbek contemporaine. Nous avons pris plaisir à y déambuler dans ses rues et ses parcs, à fréquenter l'immense bazar moderne , à flemmarder au bord du bassin du Liab I Khaouz ou à tester les spécialités culinaires ouzbek. Au restaurant de Rakhmon (il faut réserver, c'est vite plein le soir !), on y déguste un plov (plat national) original et goûteux cuit avec plusieurs huiles différentes et de nombreuses épices.
Le superbe ensemble Poy Kalon présente une des plus grandes mosquées d'Ouzbékistan, la plus grande après celle de Bibi Khanoum à Samarcande, et certainement une des plus belles. Plusieurs fois construite et détruite par les conquérants ou par les tremblements de terre depuis le premier édifice datant de 713, la mosquée qu'on découvre aujourd'hui est du XVIème siècle. Elle a été construite par le Khan Chaybanide Abdullah Khan, peut accueillir jusqu'à 10000 fidèles et compte pas moins de 288 coupoles. Elle est flanquée du minaret Kalon haut de 48 mètres et fait face à la madrasa Mir I Arab également du XVIème siècle.
Des cinq coupoles de galeries marchandes, il n'en reste que trois : celles des chapeliers, des joaillers et des changeurs. D'une très belle architecture, elles sont aujourd'hui malheureusement squattées par les commerces d'artisanat, dont se régalent les touristes.
Nous avons également beaucoup aimé le mausolée de l'émir Ismaïl Samani, fondateur de la prestigieuse dynastie des Samanides, qui fit de Boukhara la capitale de son Etat en 892 après la conquête arabe. Au tournant du premier millénaire, Boukhara était un centre culturel arabe et perse de première importance avec 250 madrasas où enseignaient les grands savants ou poètes perses et arabes que furent Avicenne, Roudaki ou Al-Berouni.
Boukhara est une ville incontournable.

 

 
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Flashback sur un mardi du mois de septembre, le 17.
Nous étions trois compères photographes pour répondre enthousiastes à l'autorisation qui nous avait été très gentiment accordée de pouvoir faire une journée de reportage pendant les vendanges au Domaine du célèbre Château Rasque à Taradeau dans le Var. Un de mes vins de Côte de Provence préféré (rouge et rosé) dont j'avais approvisionné ma cave quelques semaines auparavant.
Un accueil des plus sympathiques et hospitaliers de la part de la propriétaire Sophie, de toute son équipe du Domaine et des vendangeurs saisonniers qui ont accepté spontanément de jouer le jeu du reportage. Un grand merci à tous ces acteurs de la journée.
Nous avons pu librement "shooter" sans retenue. Exercice pas si facile que cela : les gestes sont très rapides, les vendangeurs et leurs mains sont souvent masqués par les feuilles de la vigne. A la fin de la journée, j'avais emmagasiné pas moins de 700 photos qu'il a fallu ensuite trier, classer, traiter et sélectionner. Après avoir découvert nos photos, Sophie nous a donné l'autorisation de pouvoir les utiliser ; j'en profite donc pour en présenter quelques-unes.

Khiva

13/10/2013

1 Comment

 
Ville vieille de 2500 ans, devenue ville musée après avoir été quasiment vidée de ses habitants à l'époque soviétique et entièrement restaurée, Khiva possède beaucoup de charme et de splendeurs.
Cette ville de la région du Khorezm fut une des principales étapes de la Route de la Soie. Elle a subi les invasions de Gengis Khan d'abord au 13 ème siècle qui la détruisit entièrement, puis de Tamerlan au 14 ème siècle. Après la domination des Timourides puis des Chaybanides, la ville devint la capitale du Khanat du Khorezm jusqu'en 1920 où il devint une république soviétique avant d'être rattaché à celle d'Ouzbékistan quelques années plus tard. 
 
Toujours dans la vallée de Ferghana, découverte du travail de la soie dans une entreprise de la petite ville de Marguilan. Une étape qui s'imposait pour ce voyage aux carrefours des anciennes routes de la soie (il y en avait, en effet,  plusieurs qui permettait d'échanger aussi les épices et les fourrures). Du travail sur les cocons de vers à soie dont il faut tirer les solides fils si fins, jusqu'à la confection des tapis, en passant par le tissage des pièces de soie ou la broderie, quelques images 
 
 
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Tachkent est notre porte d'entrée pour l'Ouzbékistan. Certainement pas l'endroit le plus intéressant du pays, même si nous y sommes accueillis par Tamerlan, le grand conquérant fondateur de l'empire Timouride au 14 ème siècle, remis à l'honneur depuis l'indépendance du pays en 1991.
Après le tremblement de terre de 1966, la ville a été reconstruite sur un vaste territoire (plus de 220 km2 pour un peu moins de 3 millions d'habitants). De très larges avenues et beaucoup d'espaces verts donnent une impression de ville presque vide : peu de passants et une circulation très fluide comme on en rêverait dans nos contrées.
Une première journée à découvrir le centre ville : lieux du pouvoir, université de droit, opéra,  parcs, centres commerciaux de luxe, constructions récentes ou qui datent au plus du 20 ème siècle.
Nous sommes frappés par la propreté et le calme qui règnent.
Peut-être, à notre prochain passage à Tachkent, aurons-nous l'occasion de découvrir des endroits plus authentiques et plus animés.

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