Il s'agit du coton. Je devrais dire de la culture du coton puisque, pour l'essentiel, la production est exportée sans être transformée sur place en Ouzbékistan. Mais tout semble changer
Des fleurs de coton on sépare les fibres à l'origine de tant de nos vêtements aujourd'hui, mais aussi, on le sait moins, les graines dont est extraite l'huile de coton. L'huile de coton est omniprésente dans la cuisine ouzbek qui ne connait pas les principales huiles que nous utilisons en France.
Nous avons vu beaucoup de champs de coton, que ce soit dans la riche vallée de Ferghana ou dans la vallée de l'Amour Daria. Ne dit-on pas que le coton a été quasiment une mono-culture pendant les 70 ans de l'ère soviétique. Les soviétiques ont spécialisé le pays dans la production du coton et développé l'irrigation des champs de coton, indispensable dans un pays où la pluviométrie naturelle reste faible. Cela aurait contribué, au moins en partie, à l'assèchement de la mer d'Aral.
Octobre est un mois de récolte et, en Ouzbékistan, elle reste manuelle. Beaucoup de jeunes et de femmes dans les champs pour cueillir les fleurs de coton, comme en témoignent ces quelques images prises dans la vallée et Ferghana et dans la région de Boukhara.