Depuis longtemps nous avions envie de venir y faire un tour : sentir et comprendre ce qu'est le Festival d'Avignon.
Une petite journée sur place, le temps quand même de déambuler dans les rues du vieil Avignon, d'y croiser un public bon enfant et plutôt familial, de farnienter aux terrasses de café et de glacier, d'écouter les artistes bateleurs vanter les mérites de leur production, d'assister à deux spectacles du "off" ... et nous avons été conquis.
Un petit spectacle musical, avec un duo breton désopilant, nous a replongé dans les chansons et les textes de Bobby Lapointe pour notre plus grand bonheur.
Une jeune compagnie pleine d'allant et de drôlerie nous a joué un "Arlequin valet de deux maîtres", grand classique de Goldoni, dans le plus pur style de la comédia del arte en prenant avec le texte de l'auteur quelques libertés bien trouvées. Un spectacle sans prétention, enlevé, amusant, qui nous a fait passer un bon moment de théâtre.
Une journée réussie. C'est promis, nous reviendrons, en prenant soin à l'avance de réserver aussi pour un spectacle du "in" dans la cour du Palais des Papes.
Un ancien du quatuor Olivier Messiaen, Jean-Claude Henriot, pour interpréter au piano une oeuvre inhabituelle de Beethoven : 33 variations sur un thème de valse d'Anton Diabelli. Tous les registres y sont abordés par le maître compositeur, du plus martial au plus nostalgique. De quoi plaire à chacun, mais on peine cependant à trouver une unité à cette oeuvre, qui tient de l'exercice de style, et à se laisser complètement embarquer comme on le souhaiterait.
La Chapelle Saint-Barthélémy installée au point haut de Montauroux, à la place de l'ancienne forteresse offre un cadre propice à ce genre de manifestation. On peut admirer à loisir sa voute en berceau recouverte de panneaux de bois peint. Merci à Christian Dior, qui en fut propriétaire, d'avoir restitué à la commune en 1953 ce petit joyaux dont le public peut maintenant profiter.
On peut admirer à loisir sa voute en berceau recouverte de panneaux de bois peint. Merci à Christian Dior, qui en fut un temps propriétaire, d'avoir restitué à la commune en 1953 ce petit joyaux dont le public peut maintenant profiter.