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Journée à Menton ce samedi pour effectuer les repérages qui s'imposent avant la sortie du Photo-Club en novembre. Un belle ballade qui nous a confirmé que cette ville constituait un cadre parfait pour notre première sortie de l'année avec pour thème l'architecture.
Le musée Cocteau bien sûr conçu par l'architecte Riciotti, mais aussi la vieille ville, la Basilique Saint-Michel, le port de plaisance, les hôtels, le vieux cimetière à l'emplacement de l'ancien château, ... de beaux sujets en perspective. Perspective qui tendra bien des pièges le mois prochain aux photographes en herbe que nous sommes.

 
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Avec les mois d'été, le temps est venu des concerts et des festivals sur la Côte d'Azur. Un vrai feu d'artifice : on pourrait, si on le voulait, assister presque chaque soir à un concert intéressant sans quitter le département. Les villes de Nice, Cannes, Antibes, Menton, ... ont chacune leur festival avec des orchestres et des virtuoses de renom.
Mais les formations locales sont aussi sollicitées pour les très nombreux concerts organisés par les collectivités locales, comme c'est le cas pour le Choeur Régional PACA (photo ci-dessus) dirigé par Michel Piquemal qui a donné le Requiem Allemand de Brahms à Mougins ou de l'Orchestre Régional PACA, encore dirigé par Philippe Bender, qu'il nous a été donné d'applaudir en l'église de Saint-Cézaire.
Les petites communes voisines de Grasse ne sont pas en reste pour élargir le choix de belles pages musicales à découvrir ou redécouvrir. A Spéracèdes, un sympathique concert orgue et trompettes a fait résonner les voutes de l'église Saint Casimir (photo ci-contre). En l'église d'Opio, un trio familial russe un concert de guitares de grande qualité, avec un programme toutefois pas assez classique à notre goût et une assistance un peu clairsemée. Châteauneuf, d'abord avec le festival de piano à la Terrasses des Arts où nous avons écouté Prisca Benoît au piano en duo avec un clarinettiste pour certains morceaux, puis avec le magnifique ensemble Kammerensemble de Cologne qui a donné pour une salle comble un concert de musique baroque (Téléman, Vivaldi, ...) très enjoué dans le cadre du Festival Mélomania à la jolie Chapelle du Brusc 


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Les plus beaux concerts auxquels nous avons assisté jusqu'à présent restent néanmoins ceux du Festival de Musique de Menton donnés, sur le parvis de la Basilique Saint-Michel, dans un cadre prestigieux.

Nous y avons entendu lors d'une première soirée l'orchestre de chambre de Stuttgart avec en chef d'orchestre et soliste le violoniste italien Giuliano Carmignola. Un belle homogénéité pour cet orchestre avec des oeuvres de Mozart et Haydn interprétée à la perfection. Le concerto pour violon n°5 de Mozart pour terminer le programme.

Puis ce fut le brillant Quartet Casals complété par le célèbre guitariste Pepe Romero pour un concert mémorable qui s'est terminé en apothéose avec le Fandango de Luigi Boccherini, inévitablement bissé !

 
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Depuis longtemps nous avions envie de venir y faire un tour : sentir et comprendre ce qu'est le Festival d'Avignon.
Une petite journée sur place, le temps quand même de déambuler dans les rues du vieil Avignon, d'y croiser un public bon enfant et plutôt familial, de farnienter aux terrasses de café et de glacier, d'écouter les artistes bateleurs vanter les mérites de leur production, d'assister à deux spectacles du "off" ...  et nous avons été conquis.
Un petit spectacle musical, avec un duo breton désopilant, nous a replongé dans les chansons et les textes de Bobby Lapointe pour notre plus grand bonheur.
Une jeune compagnie pleine d'allant et de drôlerie nous a joué un "Arlequin valet de deux maîtres", grand classique de Goldoni, dans le plus pur style de la comédia del arte en prenant avec le texte de l'auteur quelques libertés bien trouvées. Un spectacle sans prétention, enlevé, amusant, qui nous a fait passer un bon moment de théâtre.
Une journée réussie. C'est promis, nous reviendrons, en prenant soin à l'avance de réserver aussi pour un spectacle du "in" dans la cour du Palais des Papes.

 
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Pour rentrer d'Annecy, nous avions décidé de prendre la route des Alpes "la plus directe". Cette fois-ci, pour rejoindre Grasse, ignorer notre chère route Napoléon et remettre à une prochaine fois un trajet par l'Italie. Donc direction Briançon puis Nice.
A Saint-Michel de Maurienne, une sérieuse déconvenue : le Col du Galibier était encore fermé à 3 jours de l'été. Le printemps pluvieux et tardif a laissé en effet les montagnes et les routes enneigées plus que de coutume. Décision vite prise d'éviter le tunnel du Fréjus et donc de faire quand même une petite incursion en Italie, avant d'atteindre Briançon par les cols du Mont-Cenis et de Montgenèvre. Pas de regrets, les paysages sont splendides et la route nous a permis, peu après Modane, d'admirer en passant  les impressionnants forts de l'Esseillon construits dans la première moitié du 19ème siècle par le Royaume de Piémont-Sardaigne pour se défendre des invasions françaises. Le col et le Lac du Mont-Cenis offrent des décors grandioses avec des couleurs étonnantes.
Après Briançon, direction le Col de Vars pour passer de la vallée de la Durance à celle de l'Ubaye et rejoindre ainsi Jausiers. Les prairies y étaient d'un vert éclatant et la montagne parée de nombreuses cascades lumineuses et généreuses. Nous y avons croisé vraiment très peu de voitures.
A Jausiers, il ne restait plus qu'à prendre la route de Nice par le Col de la Bonnette-Restefond, tout juste ouvert depuis quelques jours,  avec encore des murs de neige le long de la route, avant de déboucher sur le massif du Mercantour si cher aux habitants des Alpes Maritimes. Beaucoup de cyclistes s'exerçaient à franchir le col : la passion du vélo n'est jamais aussi vive qu'à l'approche du Tour de France !
Le temps de croiser une transhumance de 1200 moutons et nous retrouvions la vallée de la Tinée puis celle du Var.
Une bien belle ballade qui mériterait deux jours de plus pour avoir le temps de s'attarder, de photographier et de visiter : une prochaine fois ...
 

 
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Le plateau des Glières est en fait une jolie combe à 1450 mètres d'altitude, située entre la montagne des Auges et celle des Frêtes. Il est prisé aujourd'hui des randonneurs et des skieurs de fond. De belles vaches, dont le lait sert à la fabrication du Reblochon, y pâturent aussi à la belle saison. Mais le plateau est surtout connu comme un lieu de mémoire important de la Seconde Guerre Mondiale.
En 1944, nulle route n'y montait et c'est là que se sont regroupés, au début de l'année, des maquisards sous le commandement du lieutenant Tom Morel pour y accueillir par nuit de pleine lune des parachutages en provenance d'Angleterre et lancer des opérations sur les arrières des allemands au moment du prochain débarquement attendu. Ils ont été rapidement encerclés et attaqués par les forces de Maintien de l'Ordre du Gouvernement de Vichy qui sont restées impuissantes pendant plusieurs semaines. C'est finalement les allemands qui ont mené l'attaque décisive le 26 mars 44 obligeant les résistants à évacuer le plateau, mais en perdant plus d'une centaine des leurs au cours des combats.

En 1973, le monument national de la Résistance, œuvre du sculpteur Émile Gilioli, a été érigé à la mémoire de ces victimes et inauguré le 2 septembre par André Malraux. La sculpture représente le soleil tenu dans une main.

Une très agréable ballade




 
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Un grand week-end en Italie, près de Parme, à Salsomaggiore Terme.
Dans la plaine du Pô, en Emilie-Romagne.
Un aller sous la pluie qui nous a quand même accordé un répit, le temps d'un détour par Pavie (pensée pour le pauvre François 1er qui y "perdit tout, fors l'honneur", il y a quelques siècles déjà, avant de se retrouver prisonnier de son ennemi juré, Charles Quint). Le but était de visiter la Chartreuse de Pavie : un pure merveille à voir absolument.
Un grande ballade dans Parme le lendemain, vendredi. Une ville intéressante et reposante. Peu de touristes et des habitants qui, pour la majorité, se déplacent en vélo. Mais, comme toutes ces villes italiennes du Nord, tellement de passé historique et de beaux monuments. Les deux vues ci-dessous ont été prises respectivement le long de la façade latérale du Duomo avec le Baptistère dans le fond et sous les arches du palais Pilotti.

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Les deux jours suivants nous ont conduit d'abord au village de Bobbio dans les Apennins, puis le lendemain à celui de Castell'Arquato.
Bobbio, situé dans le magnifique Val Trabbia, est un village moyenâgeux qui doit son essor et sa renommée à San Colombano. Il abrite l'abbaye du saint construite au septième siècle.
Castell'Arquato est également un bourg médiéval classé, parfaitement conservé. C'était une forteresse militaire qui bouclait au sud le périmètre de la ville de Piacenza. La vue ci-dessous, prise du haut de la tour de 48 mètres de l'ancien château, montre toute la beauté de la campagne environnante. Ci-contre, une photo de la tour elle-même.

 
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Un printemps trop tardif cette année, après tant et tant de jours de pluie sans fin.
Depuis deux jours, le soleil reprend enfin ses droits et nous gratifie de bien belles lumières ; les températures sont à nouveau de saison et la nature nous dévoile d'un coup ses  couleurs éclatantes qui réjouissent la vue et réchauffent l'âme.
Une occasion d'essayer et de commencer à apprivoiser mon tout nouveau 5D Mk III. C'est un peu le même que le Mk II, mais avec pas mal de boutons nouveaux et d'autres qui ont changé d'emplacement ou de fonction. Des menus enrichis également qu'il faut apprendre à utiliser.

 
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Avec une hanche à nouveau fonctionnelle, le temps était venu de reprendre nos escapades vers les capitales européennes. Le hasard des promotions sur les hôtels nous a fait choisir Budapest cette fois-ci. 
Temps froid, il a neigé peu avant notre arrivée, et bien continental. Découverte de cette Europe centrale que nous connaissons peu.

Petit Etat, mais grande et longue histoire, compliquée et douloureuse souvent.
Née en 1873 de la réunion de Buda, Pest et Obuda, la ville devient la capitale du royaume autonome de Hongrie, échappant enfin à l'autorité des Habsbourg de l'empire Austro-Hongrois.
D'abord celte puis romaine, la Hongrie aura connu l'invasion des Huns d'Attila, aura été occupée par les Goths, les Lombards et les Avars avant l'arrivée des Magyars, véritables ancêtres des Hongrois, puis la fondation du royaume catholique de Hongrie en l'an 1000.
La ville connait son âge d'or au 15ème siècle sous le règne de Mathias Corvin dont l'épouse italienne, Béatrice de Naples, en fait un des foyers actif de la Renaissance. L'occupation ottomane, qui a pourtant duré 150 ans au 16ème et 17ème siècle, par contre, n'a laissé que peu de traces si ce n'est l'habitude de boire du café. 
Le développement de l'agglomération de Budapest date des 18 et 19ème siècles, malgré quelques soubresauts, comme la révolte nationaliste de 1848 qui a finalement conduit à l'émancipation de la Hongrie.
Le siècle dernier a apporté aux hongrois de Budapest son lot terrible de malheurs. Les accords de Trianon en 1920, conclus entre les vainqueurs de la première guerre mondiale, a amputé le Royaume de Hongrie des deux tiers de son territoire. L'occupation allemande en Hongrie fut brève, de mars 44 à février 45, mais dramatique pour la population juive de Budapest dont un tiers, 70.000 personnes, furent déportées en novembre 1944, contraintes de rejoindre à pied l'Autriche quand elles ne mourraient pas en route. Les accords de Yalta ont fait de la Hongrie un état du bloc soviétique jusqu'en 1989. La révolte de 1956, initiée par les étudiants de Budapest, fut durement réprimée par  l'URSS qui maintint son occupation militaire dans le pays.
La visite du Musée de la Terreur, dans un immeuble du centre de Budapest qui a hébergé d'abord les nazis, puis la police politique du régime communiste, nous a laissé un profond sentiment de malaise. C'est dans ce lieu, aujourd'hui peint en gris, que nombre de hongrois ont été détenus et torturés, avant d'être déportés ou tués. Il fait aussi partie de l'histoire de Budapest. 

Tout ça est tellement proche de nous, dans le temps et par la distance !
Mesure-t-on bien le bonheur que nous avons eu, toutes ces dernières décennies pendant lesquelles nous avons construit notre vie, d'être en paix, à l'écart de la barbarie et de tout totalitarisme ?
Protégeons et construisons l'Europe.
 
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Dimanche matin, direction Antibes, la vieille ville.
Nous sommes partis assez tôt pour être au rendez-vous du lever du soleil à 7h27.
Plus nous approchions, plus se dressait devant nous une immense montagne bleu sombre, presque noire,  qui avait surgi de la mer pendant la nuit.
Un énorme nuage, poussé depuis le sud-est,  avait crevé au large du Cap d'Antibes, hachant la mer au loin. Le soleil est resté absent, jouant à cache-cache avec le nuage : pas de belles lumières dorées sur les façades du vieil Antibes, ni de lever de soleil sur la mer.  Néanmoins  d'étranges lumières au dessus de l'horizon ...

 
Aller à la rencontre des traces de neige : direction St Vallier et le plateau de Spéracèdes.
Nous avons eu une bonne surprise avec la découverte de ces fleurs de neige amusantes au gré de la ballade sur le plateau.
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coeur de neige
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neige ou coton ?
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